Licenciements La justice rejette le Plan de sauvegarde de l'emploi de Flodor à Péronne
Le tribunal de Péronne (Somme) a jugé jeudi illégal le Plan de sauvegarde de l'emploi présenté aux salariés de l'usine Flodor de Péronne, mise en liquidation judiciaire le 22 février, et exigé la présentation d'un nouveau plan, a-t-on appris auprès des avocats du CE.
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"Le juge des référés a considéré que les sociétés du groupe auquel appartient l'usine doivent être directement impliquées dans le Plan de sauvegarde", a indiqué Me Fiodor Rilov à l'AFP. Il a par ailleurs invité le mandataire liquidateur "à user des voies du droit" pour exiger du groupe italien Unichips, propriétaire de l'usine, "que les moyens du groupe soient mobilisés dans le cadre du plan de sauvegarde", a précisé Me Rilov. Une décision, selon lui, exceptionnelle concernant un groupe étranger.
Le plan proposé était "plafonné à 100.000 euros" et ne prévoyait aucune mesure de reclassement pour les 185 salariés licenciés, a-t-il précisé. Dans un communiqué, le comité d'entreprise de l'usine précise que le tribunal de grande instance a en outre invité le CE "à demander la saisie conservatoire de la marque 'Flodor' devant le juge de l'Exécution, afin de garantir la mise en oeuvre des moyens du groupe italien dans le nouveau plan". En août 2003, la direction de l'usine Flodor avait mis tous ses salariés en congé et tenté sans succès de vider l'usine en catimini.
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